Le Musée pédagogique et son histoire : sources et ressources dans les collections de la BnF

Créé en 1879 à l’initiative de Jules Ferry, le Musée pédagogique (principalement dévolu à l’enseignement primaire)1 est un lieu de conservation, un centre de ressources, une bibliothèque, un espace de formation, d’échanges et de rencontres mais également un éditeur : il publie la Revue pédagogique2 associée au Musée à partir de 1882 et des ouvrages comme la série des Mémoires du Musée pédagogique, les Conférences liées à la réforme de 1902 et des supports pédagogiques3.
Ferdinand Buisson, directeur de l’enseignement primaire en France de 1879 à 18964, est très impliqué dans la création de l’institution mise en œuvre en 1879. L’ouverture de ce musée s’inscrit dans le contexte d’un mouvement international de création de musées pédagogiques en Europe et en Amérique du Nord au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, en relation avec les expositions internationales : l’un des projets précurseurs en la matière est le Musée de South Kensington5 en Grande Bretagne, ouvert en 1857 après l’Exposition internationale de 18516. Ces institutions muséales sont à mettre en perspective avec un mouvement plus large d’échanges, de réflexions et d’études, dans une approche comparative, d’experts et spécialistes en charge des questions d’éducation et d’instruction.
Musées pédagogiques et expositions internationales : contexte et phénomène internationaux
Les expositions internationales accordent une place importante à l’éducation et à l’instruction, place qui va croissant jusqu’à la fin du XIXe siècle. Elles permettent aux pays participants de mettre en valeur leurs systèmes éducatifs nationaux et leur politique éducative, et elles sont également des lieux de rencontre, d’échanges, de circulation des idées, documents et objets (mobilier scolaire et pédagogique qui sont à l’origine des collections des musées pédagogiques). Ces expositions sont également une source d’information, voire d’inspiration, sur ce qui se fait ailleurs. Elles font l’objet de rapports très détaillés qui permettent ensuite de diffuser et de faire circuler les informations réunies à cette occasion.
![Rapport_sur_l'instruction_publique_à_[...]Buisson_Benjamin-Paul_bpt6k42396444_13](https://histoirebnf.hypotheses.org/files/2025/02/Rapport_sur_linstruction_publique_a_.Buisson_Benjamin-Paul_bpt6k42396444_13-e1741173086501-296x500.jpeg)
La création des musées pédagogiques est un phénomène général qui concerne tous les pays européens et nord-américains à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Des musées, pérennes ou non, sont ouverts à Toronto, Saint-Pétersbourg, Rome, Vienne, Amsterdam et au Japon7. L’Allemagne et la Suisse ont également plusieurs institutions de ce type. Aux États-Unis, le Musée international d’éducation est ouvert à l’issue de l’Exposition internationale de Philadelphie (1876). Ces musées ont tous des points communs : un lien avec une exposition internationale, la présence d’une bibliothèque, des collections de matériel pédagogique, une activité d’édition (et pour certains de vente), une mission de formation des enseignants. Dans un article publié en 1896 dans Educational review, le professeur Will Seymour Monroe présente les différentes institutions existantes dans le monde, y compris le musée français.
Le ministère de l’Instruction publique français, de même que ses homologues étrangers, soucieux de montrer la réussite du modèle républicain, veille à la qualité des délégations qui représentent la France à ces expositions : Ferdinand Buisson8 participe lui-même aux expositions de Vienne (1873) et de Philadelphie (1876).
Les prémisses : avant le Musée pédagogique
Si la France est l’un des derniers pays européens à créer son Musée pédagogique, cette idée n’y est pas totalement nouvelle9. Dès 1817, dans son Esquisse et vues préliminaires d’un ouvrage sur l’éducation comparée…, le pédagogue Marc-Antoine Jullien10 développe son argumentaire en faveur d’une institution qui établirait un « tableau comparé des principaux établissements d’éducation qui existent aujourd’hui dans les différents pays de l’Europe », rassemblerait des collections et éditerait une revue (un Bulletin d’éducation). On retrouve dans ses propositions les prémisses du futur Musée pédagogique, espace de documentation, de formation (Institut normal d’éducation) et d’édition.



À l’occasion de l’exposition universelle de 1867 organisée à Paris, Pierre-Philibert Pompée propose de mettre à profit cette manifestation pour fonder « une Exposition internationale et permanente… un lieu de renseignement, comparaison et d’étude » pour les instituteurs et institutrices.

En 1872, le Ministre de l’instruction publique Jules Simon envisage la création d’un musée scolaire au sein de son ministère, projet qui ne voit pas le jour du fait de son départ. Sa proposition est la suivante : réunir au sein du ministère de l’Instruction publique une « collection de livres, tableaux et appareils à l’usage des écoles, des salles d’asile et des cours d’adultes » qui réunit « les ouvrages et les objets composant le matériel de nos établissements d’instruction primaire, les livres et instruments scolaires en usage dans les pays étrangers ». Un éphémère musée pédagogique fut malgré tout ouvert à Paris à l’initiative de la société des instituteurs et institutrices de la Seine.
La création du Musée pédagogique : Jules Ferry, Ferdinand Buisson et l’Exposition internationale de 1878
En 1877, le Ministre de l’Instruction publique, influencé par l’exemple des États-Unis, avait montré son intérêt pour un tel projet et la création d’un service de statistiques associé à son ministère11 et confié une mission à Ferdinand Buisson à cet effet. Un projet de loi créant un Musée pédagogique et un bureau de la statistique scolaire est soumis en mai 1878, projet qui n’est finalement pas voté. Ce projet est ensuite repris par Jules Ferry.

Ferdinand Buisson se fait le défenseur d’une telle institution pour la France. Il expose ses idées dans deux articles publiés dans le Manuel général de l’instruction primaire en mars et avril 1878. L’Exposition internationale de 1878 organisée à Paris est en effet l’occasion de remettre en avant ce projet, les objets déposés par les pays exposants pouvant constituer une partie des collections initiales. Dans son argumentaire il souligne que la France est un des derniers pays développés dépourvu d’un musée pédagogique. Plusieurs initiatives en ce sens étaient jusque-là restées inabouties.
Ferdinand Buisson avait une bonne connaissance des réalisations étrangères puisqu’il avait été chargé de l’organisation de la section française relative à l’enseignement primaire à l’Exposition de Vienne en 1873 et dirigé la mission française à l’Exposition de Philadelphie. À cette occasion, il avait pu approfondir ses relations et visiter des établissements. Outre le modèle anglais, l’exemple des États-Unis (un système républicain) est très présent dans son argumentaire et il cite le modèle du Bureau d’éducation (Washington Education Office). Il examine dans ses deux articles différentes institutions dont il analyse l’histoire, l’organisation et le fonctionnement, sources d’inspiration et modèles pour le projet français. Le Musée de South Kensington (qui s’inscrit dans l’action du Prince Albert) est l’un des exemples retenus par Ferdinand Buisson, qui revient également sur les réalisations canadiennes, russes, italiennes et autrichiennes.
Le frère de Ferdinand Buisson, Benjamin12, qui enseigna à Londres13 et collabore avec son frère aîné, œuvre également à faire connaître les exemples anglais et américain14.

Le Musée est créé le 13 mai 1879, par un décret accompagné d’un argumentaire très détaillé de l’homme politique. Outre Ferdinand Buisson, le conseil d’administration du Musée, mis en place en 1880, compte parmi ses membres Octave Gréard, Eugène Brouard, Gabriel Compayré, Félix Pécaut et Charles Defodon. L’institution parisienne comprenait à sa création quatre sections : matériel scolaire, appareils d’enseignement (destinés notamment à l’enseignement des sciences), bibliothèque centrale, documents relatifs à l’histoire de l’éducation. Les collections du Musée ont été alimentées par les objets donnés à l’issue de l’Exposition internationale et complétées par des apports ultérieurs. Elles comprenaient un fonds d’ouvrages – qui a été enrichi par l’acquisition de la bibliothèque personnelle de Jean-Jacques Rapet, ancien inspecteur qui avait participé à un projet antérieur initié par Jules Simon –, des documents, mais également des matériels pédagogiques (cartes tableaux), des instruments pour l’enseignement des sciences, des collections d’histoire naturelle (herbiers, spécimens), des équipements mobilier et matériel scolaires et des collections de travaux d’élèves données par des pays étrangers. La bibliothèque comprenait des publications étrangères, issues de l’Exposition de 1878 ou acquises par le Musée, ainsi que de nombreuses revues. En 1888 les collections étaient organisées en six sections : matériel scolaire, histoire et géographie, section scientifique, dessin, travail manuel, cahiers de classe.
Les activités du Musée se développent avec la mise en place de la bibliothèque circulante, d’activités d’édition avec le rattachement de la Revue pédagogique qui à partir de 1882, devient la publication du Musée pédagogique, puis la publication des ouvrages de la collection « Mémoires » qui à l’origine avait en partie pour objectif de valoriser des articles initialement parus dans la Revue pédagogique.
Le catalogue de la bibliothèque a été publié à partir de 1886 sous la forme d’un catalogue alphabétique complété par un catalogue méthodique15. Il est inspiré de celui du British Museum.

Parmi les nouvelles activités, la « bibliothèque circulante », créée en 1882, est une collection d’ouvrages destinés principalement aux futurs instituteurs, accessibles en prêt par correspondance16. Elle est destinée à aider les candidats préparant les examens de l’enseignement primaire et comprend trois sections : lettres (grammaire, histoire de la littérature, œuvres classiques, ouvrages d’histoire et de géographie), sciences (mathématiques, physique chimie, histoire naturelle, hygiène, agriculture) et pédagogie. Elle assure aussi un service de prêt.

L’amélioration de la qualité de l’enseignement scientifique est également l’une des missions confiée au Musée. Des conférences, formations, avec manipulations, utilisant les collections scientifiques sont organisées par le Musée.
Les conférences : le Musée pédagogique et la réforme de 1902
Au nombre de ses activités, le Musée pédagogique a également pris une part importante à la diffusion des principes de la réforme de l’enseignement secondaire mise en place en 190217 par l’organisation d’une série de conférences à l’initiative de son directeur. Commencées en 1904, ces conférences dédiées aux questions d’enseignement et de pédagogie ont accompagné la mise en place de la réforme. Elles ont ensuite fait l’objet de publications sous l’égide du musée18.
Les universitaires et chercheurs qui ont pris une part essentielle à la réforme de l’enseignement secondaire de 1902, dans les différents moments et étapes de celle-ci, sont également impliqués dans les conférences et, par leur participation, apportent leur caution scientifique. Ces conférences accordent une place importante aux méthodes d’enseignement dans le secondaire (méthodes concrètes, expérimentales, observation). La démarche pédagogique prônée s’inspire de la démarche scientifique, approche globalement partagée par les différentes disciplines malgré quelques dissensions. Un autre point de convergence est une vision culturelle de l’enseignement secondaire ; il s’agit de donner aux élites (hors préoccupation professionnelle) une formation modernisée leur donnant les clés d’accès au monde qui les entoure et une compréhension de ses mutations scientifiques, techniques et intellectuelles.
L’organisation de l’enseignement scientifique est l’un des axes majeurs de la réforme de 1902 qui structure l’enseignement secondaire en cycles avec un renforcement des sciences et la création de deux filières aboutissant à un baccalauréat ès sciences (nouvelles sections C et D) avec des filières sans latin dès la classe de 6e19. Le 1er cycle, conçu comme un éventuel aboutissement de la scolarité, comprend deux filières : A (latin), B (sans latin) ; le second, quatre : A (latin et grec), B (latin et langues vivantes), C (latin et sciences), D (sciences et langues). Le cursus s’achève pour la deuxième partie du baccalauréat avec la classe de philosophie ou la classe de mathématiques20.
Les sujets liés à l’enseignement scientifique occupent par conséquent une place importante dans ces conférences qui sont inaugurées avec un cycle qui leur est consacré. Douze intervenants y participent, parmi lesquels, Henri Poincaré, Louis Liard, Paul Langevin, Eugène Caustier, Louis Mangin ou Paul Vidal de la Blache.
L’influence des modèles, idées pédagogiques, réflexions qui circulent à l’échelle internationale en ce début du XXe siècle marqué par plusieurs réformes de l’enseignement secondaire en Italie, Allemagne ou Grande Bretagne (Enquête de 1871 sur l’enseignement des sciences, Balfour Act) est présente. L’intérêt pour ces questions se manifeste également au sein des organisations internationales qui se dotent de commissions pédagogiques.
Les conférences sont destinées à un public d’enseignants. Les versions publiées font ensuite l’objet d’une diffusion auprès des établissements. Les textes de certaines conférences sont également repris dans la Revue pédagogique ou dans la Revue universitaire. Les intervenants de ces conférences sont des notables universitaires parisiens, savants confirmés, spécialistes reconnus de leur discipline, certains sont académiciens ; ils sont plus ou moins impliqués dans les questions relatives à l’enseignement secondaire.
Louis Liard, universitaire et haut fonctionnaire au ministère de l’Instruction publique, qui fut l’un des principaux initiateurs de la réforme de 1902, ouvre la série consacrée à l’enseignement des sciences dans une conférence introductive.

Deux autres intervenants ont également été impliqués dans la réforme de 1902 : Louis Mangin et Henri Poincaré.
Les conférences consacrées à l’enseignement scientifique abordent les sciences physiques, les mathématiques, les sciences naturelles. Une conférence a également été dédiée à l’enseignement scientifique féminin. Dans la conférence relative à l’enseignement de la physique, l’accent est mis sur les objectifs de cette discipline, son importance dans la formation intellectuelle et les moyens et méthodes à mettre en œuvre et à appliquer. Critiques à l’égard de l’enseignement de la physique tel qu’il était pratiqué à la fin du XIXe siècle, les intervenants privilégient une approche expérimentale, l’observation, la participation des élèves. Ces choix sont à mettre au regard des orientations des physiciens français qui privilégient la physique expérimentale. La physique apparaît alors comme une discipline nouvelle qui doit trouver son autonomie par rapport aux mathématiques (distinction classique entre les sciences de la nature « expérimentales » et les mathématiques déductives) déjà bien établies dans les cursus scolaires.
L’enseignement des mathématiques est abordé par deux savants illustres, Henri Poincaré et Émile Borel. L’intérêt des universitaires pour les réflexions relatives à l’enseignement secondaire se manifeste également à l’échelle internationale au sein de la CIEM (Commission internationale de l’enseignement mathématique, en anglais the International Commission on Mathematical Instruction, ICMI)21. Émile Borel consacre une partie de son intervention aux exercices pratiques (un point important de la réforme). Les questions de méthode, l’enseignement de la géométrie, les applications des mathématiques sont également examinés. Les instructions de 1905 qui précisent l’application de la réforme reprennent les préconisations de la conférence d’Émile Borel. C’est également le cas pour l’enseignement des sciences naturelles. Une conférence donnée par Francisque Marotte a été consacrée à l’enseignement scientifique en Allemagne (une des influences étrangères des réformateurs de 1902).
Plusieurs intervenants se dédient aux sciences naturelles : Louis Mangin (Museum d’histoire naturelle), Félix Le Dantec, Eugène Caustier, professeur de lycée (Condorcet, Henri IV) et auteur de nombreux manuels scolaires. Eugène Caustier a également donné une conférence avec Émile-Arthur Brucker dédiée aux « leçons de choses ».

Louis Mangin anime une des conférences en 1905 et a participé activement à la réforme de 1902 au sein de laquelle il est l’un des rares enseignants issu du secondaire (professeur au lycée Louis-le-Grand après avoir enseigné dans l’enseignement secondaire spécial dont il est issu et dont il est l’un des défenseurs). Il est également membre de la Société pour l’étude des questions d’enseignement secondaire (dont il sera aussi le président) et il fut l’un des membres de la commission chargée de la révision des programmes de sciences instituée en 1901 dans le cadre de la préparation de la réforme. Enseignant, il est également chercheur ; il est nommé au Muséum en 1904, institution qu’il dirige ensuite. Il est l’auteur de manuels de botanique pour l’enseignement spécial et l’enseignement secondaire féminin. Dans sa conférence consacrée à l’enseignement des sciences naturelles, il réaffirme la valeur éducative des sciences naturelles, l’importance d’un enseignement expérimental à l’instar de celui pratiqué aux États-Unis ou en Angleterre. Cette approche est également défendue par Émile-Arthur Brucker.
Le début du XXe siècle est un moment tournant où la discipline se structure et où « l’histoire naturelle » marquée de désuétude, cède le pas aux « sciences naturelles » ; cette mutation est expliquée par Eugène Caustier dans sa conférence22. Elle trouve sa traduction dans les programmes de 1902 : physiologie végétale et animale, géologie, auxquels s’ajoutent des éléments relatifs à l’hygiène. Les questions de méthodes (expérimentation, observation) et les moyens et outils à employer (utilisation de la photographie, des projections lumineuses) sont également abordés. Les autres thèmes examinés dans ces conférences sont l’enseignement de l’histoire, de la grammaire, du français, du dessin, des langues anciennes, l’enseignement manuel ainsi que la formation des enseignants et les bibliothèques et musées scolaires.
En conclusion
Le Musée pédagogique23 connaît plusieurs évolutions au cours du XXe siècle. En 1955 est créé l’Institut pédagogique national qui devient Institut national de recherche et de documentation pédagogiques en 1970 puis Institut national de la recherche pédagogique jusqu’en 2010, date de la création de l’Institut français d’éducation, rattaché à l’École normale supérieure de Lyon.
Le Musée national de l’Éducation (MUNAÉ), installé à Rouen, réunit les anciennes collections muséales du Musée pédagogique et des collections de matériel pédagogique constituées par le centre régional de documentation pédagogique (CRDP) de Rouen.
Et pour aller plus loin :
- Retrouvez la bibliographie préparée par Sonia Huard.
- Et le billet de Xavier Riondet, « L’École de la IIIe République, par et pour elle-même: les Mémoires et documents du Musée pédagogique », sur le carnet L’Histoire à la BnF.
- Voir : Artidor Beurier, Gaston Bonet-Maury, Rapports présentés au Conseil d’administration du Musée pédagogique le 5 mars 1888, Paris, C. Delagrave, 1888, 39 p. BnF, PHS, 8-R-6879 (69) ; Artidor Beurier, Le Musée pédagogique et la bibliothèque centrale de l’enseignement primaire, Paris, Imprimerie nationale, 1889, 38 p. BnF, PHS, 8-R-6879 (série 2, n°15) ; ainsi que l’article « Musée pédagogique » du Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire. [↩]
- Cette revue, numérisée, est consultable dans Gallica. [↩]
- Comme les publications du service des projections lumineuses. [↩]
- Patrick Cabanel, Ferdinand Buisson : père de l’école laïque. Genève, Labor et fides, 2016, 547 p. [↩]
- Aujourd’hui le Victoria and Albert Museum. [↩]
- Benjamin Buisson, le frère de Ferdinand, publia à ce propos un article dans le Journal de l’instruction publique du 25 octobre 1879 (p. 293 à 295). [↩]
- Une liste des établissements fondés entre 1851 et 1911 est disponible dans Joseph Majault, Le musée pédagogique. Origines et fondation, 1872-1879, Paris, Centre nationale de documentation pédagogique, 1978, p. 81 à 84. [↩]
- Ferdinand Buisson, Rapport sur l’instruction primaire à l’Exposition universelle de Philadelphie en 1876 : présenté à M. le ministre de l’Instruction publique au nom de la Commission envoyée par le Ministère à Philadelphie, Paris, Imprimerie nationale, 1878, 688 p. [↩]
- Pour un rappel historique, voir notamment : Artidor Beurier, Gaston Bonet-Maury, Rapports présentés au Conseil d’administration du Musée pédagogique le 5 mars 1888, Paris, C. Delagrave, 1888, 39 p. [↩]
- Voir Vincent Peillon, « République, éducation et pédagogie », dans Penser la circulation des savoirs scolaires dans l’espace transatlantique : émigration, transferts, créations, XVIIIe-XXe siècle, Lormont, Le Bord de l’eau, 2021, p. 197‑222 ; Marc-Antoine Jullien, Esprit de la méthode d’éducation de Pestalozzi, suivie et pratiquée dans l’Institut d’éducation d’Yverdun, en Suisse, Milan, Imprimerie royale, 1812. [↩]
- Voir l’article « Statistique scolaire » du Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire. [↩]
- À propos de Benjamin Buisson, voir sa notice dans le Maitron. [↩]
- Benjamin-Paul Buisson, « De l’Enseignement supérieur des femmes en Angleterre, en Écosse et en Irlande », dans Revue internationale de l’enseignement, vol. 5, 1883, p. 30‑48, 238-268 et 488-501 [BnF]. [↩]
- Voir : Benjamin-Paul Buisson, Rapport sur l’instruction publique à l’Exposition universelle de La Nouvelle-Orléans (1884-1885), présenté à M. le ministre de l’Instruction publique et des beaux-arts, Paris, Chaix, 1886, 295 p. [BnF]. [↩]
- Ce catalogue est consultable dans les salles de lecture de la BnF. [↩]
- Bibliothèque circulante du musée pédagogique. Octobre 1891, Paris, C. Delagrave, 1891, 15 p. [BnF]. [↩]
- Bulletin administratif de l’instruction publique, no 1529, 16 juillet 1902. [↩]
- Ces publications sont consultables à la BnF sous la cote 8-R-19527. [↩]
- Ministère de l’instruction publique et des beaux-arts. Direction de l’enseignement secondaire. Plan d’études, programmes et examens de l’enseignement secondaire, Paris, Imprimerie nationale, 1902, 159 p. BnF, PHS, 8-R-18126. [↩]
- Voir dans la bibliographie les références des publications consacrées à cette réforme. [↩]
- Voir à ce propos : Fulvia Furinghetti, Livia Giacardi (éd.), The International commission on mathematical instruction, 1908-2008 : people, events, and challenges in mathematics education, Cham, Springer, 2022, 735 p. BNF, PHS, 2024-158304. [↩]
- Voir L’Enseignement des sciences naturelles et de la géographie, Paris, Imprimerie nationale, 1905, 213 p. BnF, PHS, 8-R-19527 (8). [↩]
- Les archives du Musée pédagogique sont conservées aux Archives nationales : « Sous-série 71AJ. Archives du Musée pédagogique (1829-1976) ». Voir l’inventaire en ligne (consulté le 5 septembre 2024). [↩]
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Sonia Huard (5 mars 2025). Le Musée pédagogique et son histoire : sources et ressources dans les collections de la BnF. L'Histoire à la BnF. Consulté le 16 juin 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/13fa1